J'anime des groupes de réflexion en milieu scolaire et forme les intervenants en prévention : réseaux sociaux, harcèlement scolaire, cyberharcèlement, sexualité, laïcité, discriminations, sexisme...
J'accompagne également les étudiants à donner le meilleur d'eux-mêmes dans la rédaction de leurs travaux universitaires.
Cet atelier sensibilise les élèves sur le harcèlement en général et le cyberharcèlement.
Je propose des quizz pour évaluer leur compréhension du harcèlement ainsi que des outils visuels pour leur permettre de :
identifier les formes de harcèlement et de cyberharcèlement
situer les conséquences
proposer des solutions
prendre des initiatives concrètes
Il ne s'agit pas d'un cours ni d'une séance de moralisation. Je propose un groupe de réflexion où les élèves prennent la parole pour s'interroger, partager et comprendre les enjeux de la thématique.
Cet atelier aborde les différentes étapes de la maturité affective, en insistant sur les enjeux liés à l'âge des élèves.
Je la propose généralement en classe de 4e, où les adolescents se posent des questions sur leur corps et sont tentés de concrétiser leurs aventures.
C'est l'occasion de compléter les savoirs d'ordre biologique reçus en SVT, en abordant de façon ludique le consentement, le chantage affectif, les nudes comme preuve d'amour...
Un grand nombre d'élèves affirment maîtriser leur identité numérique quand je les interroge.
Cette assurance peut cacher pourtant de dures réalités car beaucoup continuent d'indiquer des renseignements personnels. En France, en 2021, 63% des enfants et adolescents de 8 à 18 ans sont inscrits sur les réseaux sociaux. 20% ont été victimes de cyberharcèlement.
Il ne s'agit pas de diaboliser les réseaux sociaux, mais d'apprendre aux jeunes comment s'en servir efficacement pour travailler, s'informer tout en se protégeant.
Dans cet atelier, j'inculque aux élèves, le goût de s'informer par eux-mêmes. En groupe de réflexion, ils apprennent "des citoyens responsables dans une société marquée par la multiplication et l’accélération des flux d’information."
Nous décryptons l'information, nous confrontons les nouvelles de chaque semaine, pour être au courant des dernières nouvelles en France et dans le monde.
Aujourd'hui, les discriminations liées au genre relèvent d'un autre âge pour la plupart des jeunes Français aujourd'hui.
Pourquoi les sensibiliser encore sur des acquis presque innés ?
C'est sûr qu'un jour, on n'en parlera plus ou pas plus que les moteurs à vapeur aujourd'hui.
Cependant, le grand nombre de féminicides est assez inquiétant pour que l'on tienne définitivement pour acquises aujourd'hui, les problèmes liés au genre.
C'est pourquoi cet atelier permet aux élèves de mettre à jour leurs connaissances sur les stéréotypes liés au genre ainsi que les moyens de les combattre davantage.
Le dialogue interculturel est une recommandation du Conseil de l'Europe. Pourtant, l'Education Nationale ne propose pas des outils sur le sujet, préférant parler plutôt de laïcité.
Sans ce dialogue des cultures pourtant, la laïcité ne peut être sainement comprise.
Cet atelier propose à l'élève une mise en situation au cours de laquelle il prend la peau d'un étranger dans une culture nouvelle.
En échangeant sur les difficultés rencontrées dans la saynète, j'élabore avec les élèves, les pistes vers un dialogue des cultures et une laïcité mieux comprise à la fois par les athées, les agnostiques, ou les croyants.
Dans cet atelier, il ne s'agit surtout pas de moraliser. Selon le ministère de la santé, la première exposition à la pornographie arrive de plus en plus tôt, parfois avant 12 ans, et elle est très souvent involontaire. Aussi, 44% des adolescents ont reproduit une scène vue dans un film porno.
L'objectif de cet atelier, c'est de libérer la parole dans un cadre où les jeunes se sentent en confiance ; généralement en demi-groupe.
La plupart du temps, ils relèvent eux-mêmes les dangers liés à l'addiction.
Aujourd'hui, les jeunes Français paraissent plus ouverts envers la religion.
Contre une conception très hostile à la religion, des jeunes sont majoritairement favorables au port du voile dans les lycées, selon l'IFOP.
Cette "grande tolérance" peut néanmoins cacher de véritables lacunes contreproductives tant pour l'espace public que pour les religions.
Comment être sûr qu'en disant qu'ils tolèrent tout, que chacun fait ce qu'il veut, les jeunes ne masquent pas leur méconnaissance profondes de pratiques abusives?
Cet atelier permet de mieux expliquer les différentes facettes de la laïcité et surtout comment donner sa place à la religion sans pour autant encourager sans savoir, des pratiques obscures.